Arrières Gd parents maternels

Nicolas Victor Mérille Baudrillard (1826-1908) et Marie Sidonie Collet (1830-1898) & Florentin Alfred Blatié (1834-1911) et Victoire Désirée Dupin (1833-1899)

Nicolas meril baudrillardNicolas Victor Mérlle Baudrillard est né à La Hardoye le vendredi 10 mars 1826. Il est charron (1851-1887) puis propriétaire (1894-1898) à La Hardoye (Ardennes) et vit de ses rentes à partir de 1908. Il se marie le mercredi 30 avril 1851 à La Hardoye avec Marie Sidonie Collet (1830-1898). Le couple a deux enfants, Paul Isidore (1852-1918), grand-père de Marie-Marthe Parent et Marie Pauline Lia (1856-1895), épouse de Victor Baudrillard (1849-1935), instituteur à Rubigny (1876-1879) puis à Novy-Chevrières (Ardennes) - Officier de l'Instruction Publique - Officier d'académie - Chevalier du Mérite agricole (1903), un petit-enfant du côté de Marie-Pauline-Lia, Paulin Victor Abel Baudrillard (1879-1943), commis des travaux publics (1899), dans le Nord et le Pas-de-Calais (1904), en Guinée Française (1905-1907) puis à Saint-Quentin dans l'Aisne (1907) à Madagascar (1912-1913) au Sénégal , au département de la Seine (avant 1919) et Strasbourg (1919-1935) - adjoint technique principal des ponts et chaussés - Croix de guerre - Capitaine de réserve (1931), époux de Marie-Louise Georgette Cayasse (1886-1973), Institutrice adjointe puis institutrice et nommée le 14 juillet 1934 à Strasbourg (école primaire supérieure)

La famille Baudrillard n'est pas apparenté directement au cardinal Baudrillart, ils sont originaires de Rubigny, laboureurs à la cense Boudsocq de père en fils (voir rubrique Rubigny). Liés à une famille de meuniers (Davenne) et une famille de laboureurs (Dizy) de Rubigny.

Baudrillard devient Baudrillart en remontant le temps. Premier ancêtre connu, Alexandre Baudrillart, décédé à Rocquigny (Ardennes) en 1688.

Sidonie collet

Marie Sidonie Collet est née le 20 janvier 1830 à La Hardoye, fille de François Collet (1797-1871), tisserand (1849-1850) au village et de Marie-Nicolle Collet, décédée à l'âge de 96 ans. Ses parents sont cousins (mariage consanguins). Ils n'ont eu qu'un enfant, une fille Marie Sidonie. Elle se marie le mercredi 30 avril 1851 à La Hardoye, un contrat de mariage est dressé le 25 avril par Maître Alexis Victor LOCAR, notaire de Rocquigny. Elle est morte chez elle le mardi 30 mai 1898 à l'âge de 68 ans, son fils Paul Isidore est présent ainsi que son mari, Paul Isidore était son voisin à La Hardoye.

La famille Collet réside à La Hardoye depuis 1681 (1er acte connu). De génération en génération , ils sont restés au village et ont exercé principalement le métier de tisserand. Antoine Collet, le premier ancêtre connu était laboureur (1699-1734) à La Hardoye.

 

Les Blatié sont originaire du département de l'Aisne, à Iviers, Cuiry-les-Iviers, Rozoy-sur-Serre

Ces villages sont voisins des Ardennes et de La Hardoye (entre 10 et 15 km de distance)

 

Florentin Alfred Blatié est né à La Férée le vendredi 21 février 1834, son père Jean-Charles Honoré est l'instituteur du village. Son oncle avant lui, Jean-François Blatié (1802-1828) a été un jeune instituteur en 1828, mort jeune à l'âge de 25 ans chez lui, sans doute de maladie.  Florentin exerce le métier de ferblantier (1855-1873) à Rocquigny (Ardennes), marchand chapelier puis vit de ses rentes à partir de 1899. Il est également propriétaire (1904) à Rocquigny (Ardennes). Il épouse en 1ère noce Victoire Désirée Dupin (1833-1899), issue d'une famille de notaires de Liart (Ardennes) dont le grand-père, Pierre-Louis Dupin (1773-1818) était instituteur à Lépron et à Maranwez (Ardennes). Mariés le samedi 9 juin 1855 à Librecy (Ardennes), ils ont quatre enfants dont Marie-Marthe Blatié, grand-mère de Marthe-Madeleine Parent. Le 23 novembre 1863, il vend une maison à Rocquigny pour la somme de 400 francs à Dieudonné, un habitant du village de Rocquigny. En seconde noce, il épouse Marie Céline Mauroy le mercredi 20 juillet 1904 avec l'accord de son père âgé de 95 ans, consentement par acte authentique (notaire). Pas d'enfants issus de cette union. Il meurt chez lui à Rocquigny le jeudi 21 décembre 1911.

Son petit-fils, Nicolas André Blatié (1890-1923), cultivateur à Rocquigny- Quincaillier (1910), boucher (1923) à Wasigny (Ardennes), fils de Paul-Henri-Désiré et d'Euphrasie Lia Deligny a connu une fin atroce, relatée par la presse le 9 janvier 1923: La dépêche du Berry titre "écrasé sous un porc"  A 100 mètres de Doumely, on a trouvé hier une voiture renversée encore attelée qui contenait une caisse dans laquelle se trouvait un porc vivant. Sous cette caisse, on a découvert le corps d'un homme qui avait cessé de vivre et dont la tête avait porté sur la borne kilomètrique. Le cadavre est celui de Monsieur Blatié, boucher de Wasigny qui, par un écart du cheval, a dû être projeté à terre avec violence. Le corps a été écrasé par le poids de l'animal.

Le journal de Charleville-Mézières "La libre parole" relate les faits: "On a trouvé ce matin, le cadavre de M Blatié, boucher à Wasigny, dans sa voiture renversée. L'accident s'est produit sur le territoire de Doumely (Ardennes). Il serait dû au cheval, qui se serait cabré, renversant ainsi la voiture. Une caisse contenant du porc est tombée sur la tête du boucher, le tuant sur le coup".

La famille Blatié (ou Blatier) est originaire de l'Aisne, l'ancêtre connu le plus ancien est Jean Blatier, laboureur (1674-1677) à Chaourse (Aisne). Son fils Adrien est laboureur à Vincy-Reuil-et-Magny (Aisne) et son petit-fils Antoine est laboureur à Cuiry Ies Iviers puis à Saint-Clément (Aisne) avant de s'installer à Logny-lès-Chaumont (Ardennes) de 1771 à sa mort en 1774. Son fils Jean-Charles est bourgeois à Saint-Clément (Aisne) et son petit-fils Jean-Charles, père de l'instituteur Jean-Charles Honoré, est cabaretier et tailleur au Val Saint-Pierre à Braye-en-Thiérache (Aisne) en 1793, marchand de toiles (1796-1839), tailleur d'habits puis propriétaire (1830-1833). Il avair épousé à Archon (Aisne) Marie-Françoise Grimpet, fille d'une lignée de maître d'école (voir rubrique métier, maître d'école).

Florentin alfrred blatie

Victoire Désirée Dupin appartient à une famille importante de Liart (Ardennes), notaires de père en fils dont  Pierre Dupin (vers 1635-vers 1703), Pierre Dupin (1677-1756), Jean Dupin (1714-1784) et Pierre-Marie Dupin (1764-1816), dernier notaire connu de cette famille à Liart. Victoire Désirée descend en ligne directe du premier notaire, les autres sont des cousins. Elle est née le lundi 11 mars 1833 à La Romagne (Ardennes), fille de Nicolas Isidore (1799-1874) et petite-fille de Pierre-Louis Dupin (1777-1818), instituteur. Sa mère est Marie-Françoise Decary (1798-1840), originaire de Givron (parmi les ancêtres du cardinal Baudrillart, la famille Decary est aussi originaire de Givron, mais les archives antérieures à la révolution française ont été détruites). Epouse de Florentin Alfred Blatié, elle a 4 enfants dont Marie-Marthe Blatié et Paul Henri Désiré Blatié (1863-1911), ferblantier puis quincailler à Rocquigny, père de Nicolas-André (+1923) et Paul Emile Alfred (+1974). Elle meurt à Rocquigny le mardi 7 février 1899, entourée de son mari et son fils Paul Henri Désiré.

La famille Dupin donne plusieurs personnages importants, en dehors de la lignée des notaires de Liart.

 

DupinPierre Joseph Henri Dupin (Henri Dupin)  est l'arrière petit-fils de Pierre-Louis Dupin (1777-1818), instituteur à Lépron puis à Maranwez, il est un cousin issu de germain de Marie-Marthe Blatié, grand-mère de Marthe-Madeleine Parent. Ancien élève de l'école polytechnique, il devient chef de bataillon du génie puis capitaine de la chefferie la garnison de Toulon (1901) et commandant, chef d'Etat Major du 1er commandement supérieur de Génie à Alger (Algérie) . Il est officier de la légion d'honneur. Il est mort le 16 septembre 1934 à Marseille, inhumé dans le caveau familial le lendemain, au cimetière Saint-Julien de Marseille.

Quelques mois après son décès, sa décoration est suspendue pour un an, le 30 janvier 1935. Une peine disciplinaire est prononcée par par décret du 30 janvier 1935 du Président de la République Française, rendu sur le rapport du grand Chancelier de la légion d'Honneur, et contresigné par le garde des sceaux, ministre de la justice, et par le ministre de la guerre, sont prononcées des peines disciplinaires, par application des décrets(.../...)

Est suspendu pendant un an, à partir de la date de la notification du présent décret, de l'exercice de tous les droits et pérogatives attachés à la qualité d'officier de la légion d'Honneur et privé en outre, pendant le même laps de temps, du droitde porter toute autre décoration française ou étrangère ressortissant à la grande chancellerie:

Dupin (Pierre-Joseph-Henri), ex chef de bataillon du génie de Marseille. Officier de la légion d'Honneur du 12 juin 1922.

 

 

Victor Hyacinthe Dupin, père de Pierre Joseph Henri (dit Henri Dupin) est le petit-fils de l'instituteur Pierre-Louis Dupin. Il a épousé sa cousine, Maria Irma Désirée Victor hyacinthe dupin 1843 1927 1Dupin, également petite-fille de l'instituteur Pierre-Louis Dupin, le mercredi 28 avril 1869 à Vouziers (Ardennes). Né à Rilly-aux-Oies (auj Rilly-sur-Aisne) le mercredi 25 janvier 1843, il est le fils de Pierre-Adolphe Dupin (1811-1897), garde éclusier de Vouziers (1856-1882) et de Marie-Augustine Renault. Il est le cousin de Victoire-Désirée Dupin, mère de Marie-Marthe Blatié. Il fait entrer à la poste la petite fille de sa cousine, Henriette Baudrillard, avec une dérogation vu qu'elle était de petite taille, comme employée de guichet à partir de 1915. Il est employé des postes (1872) à Paris, sous chef de l'administration des postes et sous chef de bureau à la caisse d'épargne de paris (1901). Il se remarie le jeudi 18 juillet 1901 avec Marie-Josephine Vigneaux. Il meurt le lundi 29 août 1927 en son domicile au 2 rue Dutot à Paris, muni des sacrements de l'église. Une cérémonie religieuse a lieu en l'église Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle (9 rue Dutot à Paris 15è) à midi, suivi de l'inhumation au cimetière de Bagneux (Haut-de-Seine). Le registre d'inhumation nous donne les informations suivantes: n° du registre d'inhumation 104 date: 29 août 1927 division 21, ligne 19, n°20 numéro concession 527 TR année 1927 nature de la concession : fosse.       

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Date de dernière mise à jour : 05/02/2021