Alexandre Parent

Né le 2 mai 1850 à Adon, fils de Pierre-Joseph Parent (1817-1898) et de Jeanne-Scholastique Lefèvre (1820-1901)

Marié le 12 septembre 1876 à Son (Ardennes) avec Veronique Bosserelle (1853-1932), deux enfants: François-Xavier-Léon dit Léon Parent (1874-1954) et Joseph-Henri Parent (1882-1915).

Domestique de ferme, aubergiste (1891-1912), propriétaire (1908), cultivateur (1908-1909) puis retraité vivant de ses rentes (1925) à Adon (Ardennes).

En octobre 1890, Alexandre Parent vend 2 hectares de terre à Adon.

Le 9 novembre 1891, il passe une annonce pour son fils Léon Parent dont la teneur est: "Un garçon boucher âgé de 17 ans, sortant d'apprentissage, désire se placer en ville ou à la campagne. S'adresser à M. Parent (Alexandre), aubergiste à Adon".

Le 6 août 1892, a lieu un événement: 

Il y a quelques jours, Monsieur Parent Alexandre, âgé de quarante-deux ans, aubergiste à Adon, fut reveillé, vers onze heures du soir, par les nommés Martinet et Charlier, domestiques au même lieu, qui venaient pour boire un verre. Monsieur Parent refusa de se lever, mais sur déclaration formelle de Martinet, disant qu'ils venaient de voir un individu sortir de sa cave, il consentit à se lever et à visiter les lieux, la porte de la cave était ouverte et des bouteilles de vin avaient disparu.
Depuis un an, Monsieur Parent était victime de vols de vin. Ses soupçons se portèrent vers le berger de la commune. La gendarmerie de Chaumont-Porcien procéda à une enquête dans la cabane du berger, où deux bouteilles de vin furent découvertes et reconnues pour appartenir à Monsieur Parent. Le berger n'a pu en expliquer la provenance.
Procès verbal a été dressé.

Le 11 avril 1893, le tribunal de Rethel nous fait part d'un évènement judiciaire:

Coups et blessures - Parant Alexandre, âgé de soixante-deux ans, aubergiste à Adon; un mois d'emprisonnement avec application de la loi Bérenger pour coups et blessures volontaires. (NB: l'âge est erroné, il a 42 ans et non 62 ans, il s'agit bien de lui, aubergiste à Adon à cette époque)

1875 : La loi Bérenger généralise l'emprisonnement cellulaire dans les prisons départementales : elle prévoit un isolement total en cellule pour les prévenus et les condamnés à moins d'un an d'emprisonnement, en contrepartie d'une remise d'un quart de la peine.

Les détenus sont astreints au silence et au port d'une cagoule pendant leurs déplacements à l'extérieur de leur cellule.

Les ennuis continuent le 11 mars 1897:

Adon. — Procès verbal. — La gendarmerie a dressé procès verbal contre M. Parent,aubergiste, et contre plusieurs consommateurs pour infraction à l'arrêté préfectoral concernant la fermeture des établissements publics.

En juin 1903, Alexandre Parent vend à Nicolas Arthur Croizette 22 ares de terre à Chaumont-Porcien moyennant 260 francs payable à terme.

Le 15 novembre 1904 à ADON. — Bris d'un carreau. — M. Alexandre Parent, aubergiste à Adon, s'est plaint que des conscrits en goguette lui avaient brisé un carreau, sous le prétexte qu'il n'avait pas voulu leur servir à boire. Procès-verbal a été dressé.

Et le 6 février 1908 à ADON. — Vol. — Dernièrement un malfaiteur s'est introduit pendant la nuit dans les bâtiments de M. Alexandre Parent, cultivateur et a volé quatre oies estimées 30 fr. Le voleur est inconnu.

La même année, son fils Joseph-Henri épouse à La Hardoye Marie-Désirée-Victorine-Henriette Baudrillard

Il meut chez lui à 1 heure du matin le 20 mars 1925 (Adon)