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Meunier

Présentation du métier de meunierMeunier

Les meuniers devaient être un peu tout à la fois. Il fallait, non seulement faire fonctionner le moulin, mais aussi en assurer l’entretien, celui des bâtiments, du bief (canal qui déviait l’eau du ruisseau pour alimenter la roue) ; ils devaient aussi savoir se débrouiller en cas de panne. Les meules ne pouvaient jamais tourner à vide, c’était un métier de tous les instants. Les femmes de meunier étaient particulièrement habiles également. Il fallait aplanir les tensions entre le mari et les clients, faire marcher le moulin et élever les enfants de la famille souvent nombreuse. Ils se mariaient fréquemment entre famille de meuniers, les enfants devenant souvent meuniers.

S’ils avaient la contrainte de vivre au moulin, ils étaient en contrepartie exemptés d’impôts. Au moyen âge, ils pouvaient travailler les dimanches et jours de fête. Par contre, ils devaient arrêter le moulin pendant la grand messe et aussi le vendredi saint !

Au moyen âge, la rétribution du meunier était du 1/10ème ou du 1/12ème des céréales reçues. Avant la révolution, il n’acceptait jamais d’argent. On dit que le meunier se servait largement.Si les meuniers sont souvent traités de voleurs, radins et menteurs, ils sont surtout rusés, malins, joviaux, et accueillants. Ils avaient cependant très bonne réputation, étant de bon conseil et bien souvent consultés par les gens du village.

Les saints patrons des meuniers sont Saint Victor et Saint Clément. On cite aussi Saint Martin. Ils fêtent aussi Sainte Gertrude (protectrice contre les rongeurs) et Sainte Catherine.Mais les pauvres meuniers ne fêtaient parfois rien du tout…

Les expressions en usage sur les meuniers ne manquent parfois pas de saveur :

Une farce populaire, en 1623, dit que :

« tous les métiers avaient un saint patron, sauf les meuniers. Ceux-ci ne reconnaissaient que le Bon Larron, parce qu’ils étaient larrons eux-mêmes, mais qu’à la fin de leur vie, comme lui, ils seraient pardonnés. »
 
D’autres dictons étaient eux aussi assez pétillants :

Saint Pierre n’a jamais voulu ouvrir son paradis ni aux tailleurs, ni aux meuniers…

Si à ma mort, j’ai un meunier à ma droite et un autre à ma gauche, je mourrai comme Jésus entre deux larrons…

Le hanneton vole 24 heures et le meunier toute l’année…

Les cochons des meuniers sont vite gras…

Jeter son bonnet par-dessus les moulins…

Se faire d’évêque, meunier…

Blog: Au fil de l'eau (http://farfadet.e-monsite.com)

 

La famille Davenne, meunier de père en fils de 1740 à 1799 au Moulin de la Fosse à Barby (Ardennes)

Moulin de la fosse barby 1

(cadastre village de Barby - Archives départementales des Ardennes)

1740-1754 Jean Davenne est meunier du moulin de la Fosse à Barby. Il est né vers 1706 et décédé le mardi 29 octobre 1754, il est l'époux de Marie-Nicolle LEGROS

1754-1798 Jean-Baptiste Davenne, fils de Jean est meunier du moulin de la Fosse à Barby. Il est né vers 1730 et décéedé le samedi 3 février 1798. Il épouse en première noce Marie-Claire SORLET et en seconde noce le samedi 28 janvier 1758 à Barby, Marie-Anne Prilleux, fille de Philibert, meunier au moulin de Hottin,dependant de la paroisse de Barby.

1798-1799 Jean-Baptiste Davenne, fils de Jean-Baptiste est meunier du moulin de la Fosse à Barby puis meunier au moulin à eau de La Hardoye (1800-1815) et au moulin à eau de Coucy (1827-1830). Il est né le jeudi 6 décembre 1764 à Barby et décédé le samedi 15 septembre 1849 au  Lieu dit "le moulin" à Alland'Huy-et-Sausseuil. Epoux de Thérèse Marie Marguerite Tavernier, mariage célébré à La Hardoye samedi le  20 janvier 1798. Son fils Philibertt Onésime est meunier au moulin d'Alland'Huy-et-Sausseuil (1830-1868) et sa fille Marie-Anne épouse Jean-Baptiste Baudrillard le mardi 28 décembre 1819 à La Hardoye, meunier du moulin à eau de La Hardoye (1838-1845), ils sont les ancêtres directs de Marthe-Madeleine Parent, descendante à la 4e génération.

La famille Deschamps, meunier de père en fils (1677-1759)

1677-1706 Hubert Deschamps, meunier à Hauteville ,probablement du moulin à vent (auj détruit) (1677-1695) puis à Herbigny (1703-1706)

1707-1723 Nicolas Deschamps, son fils, meunier au moulin de Chevrières de Chappes (Ardennes) puis au moulin de Renneville (1714-1723) 

1723-1759  Hubert Deschamps, son fils, meunier du Luteau (1754-1759) près de chaumont-Porcien. Il est l'ancêtre d'Alexandre Parent.

Les dates d'exercice du métier  pour ces trois meuniers sont approximatives, ils ont exercé leur métier dans des moulins différents.

La famille Huet, meunier de père en fils (1736-1780)

1736-1764 Renaud (Regnault) Huet, meunier (vers 1736-1764) du moulin à vent de Bay, puis de La Férée (Ardennes)

1764-1880 Jean-baptiste Huet, son fils, né le mercredu 15 juillet 1759 et décédé le mardi 3 octobre 1780 est meunier au moulin Saint-Pierre, dépendant de La Férée. Il est l'ancêtre de Marie-Marthe Blatié.

Claude VUILLERET (1639-1712)  meunier à Rubigny , ancêtre commun de Joseph Henri Parent et Henriette Baudrillard

Moulin rubigny

1676-1712 Claude Vuilleret, né en 1639 à Rubigny et décédé le mardi 22 mars 1712 à son domicile est meunier (1676-1712) du Moulin de Rubigny (Ardennes). Epoux de Jeanne Davenne. Par ses deux parents, Marthe Madeleine PARENT est une descendante à la 9e génération de Claude VUILLERET.

 

 

Date de dernière mise à jour : 10/03/2021