Arrières Gd parents paternels

Pierre-Joseph Parant est né à Adon (Ardennes) le vendredi 5 décembre 1817. Il exerce plusieurs métiers, peigneur de laine (1839-1848), coquetier (1839), marchand ambulant de produits frais (1839), manouvrier (1842 -1859), jardinier puis charpentier (1870) et enfin propiétaire (1874). Marié avec Jeanne-Scholastique Lefèvre à Doumely (Ardennes) le samedi 26 janvier 1839, ils ont six enfants dont Alexandre Parent, époux de Véronique Bosserelle, grand-parents de Marthe-Madeleine Parent. Mort le 2 février 1898 à son domicile d'Adon à l'âge de quatre-vingt ans.

La famille Parant (ou Parent) est originaire de Hautevile, à 9 kilomètres d' Adon, commune de Chaumont-Porcien et à 15 km de La Hardoye, commune de Rocquigny (Ardennes). Ses ancêtres sont tisserands de père en fils de 1688 à 1829 à Hauteville.

Le nom Parant devient Parent à l'époque d'Alexandre Parent, ses frères portent le nom de Parant.

Jeanne-Scholastique Lefèvre, épouse de Pierre-Joseph Parant est née à Doumely (Ardennes) le dimanche 16 avril 1820. Le 7 avril 1899, après la mort de son époux, elle fait appel à son notaire pour une donation: au titre de partage anticipé à ses quatres enfants:
1) Hubert Parant (1843-1923), d'Adon
2) Alexandre Parent (1850-1925) d'Adon (Ardennes)
3) Ernest Parant (1859-1925), instituteur de Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)
4) Marguerite Elvire Parant (1849-1917), épouse de Jean-Baptiste Develly, de Givron (Ardennes)
De  la somme de 5143 francs - 40 francs de (liance) de fonds de propriété, et 2251 francs 98 centimes de (liance) en usufruit. Elle meurt chez sa fille à Givron le 26 janvier 1901 à l'âge de quatre-vingt ans.

La famille Lefèvre est une famille de berger de père en fils de 1715 à 1851, soit près de 140 ans, exerçant leur métier sur plusieurs commune des Ardennes, à Doumely, Wasigny, Son, Rubigny et Rocquigny. Le premier des ancêtres bergers est originaire de l'Aisne, sa bergerie est à la cense Magnivillers à La Malmaison (Aisne).

 

François-Xavier Bosserelle est le père de Véronique Zélie Bosserelle, grand-mère de Marthe-Madeleine Parent. Il est né mardi 4 juillet 1820 à Son (Ardennes), fils de Jean-Nicolas et de Marie-Jeanne Clémence Clauteaux. D'abord tisserand en 1844, il est propriétaire à Son  (Ardennes) de 1853 à sa mort en 1887. Il épouse en 1ère noce Marie-Thérèse Hyacinthe Thibault (1821-1859), la mère de ses 5 enfants et en 2nde noce la soeur aînée de sa femme, Jeanne Marie Françoise Véronique Thibault (1809-1884), sans postérité. 

Le 10 mars 1863, un contrat de mariage est dressé par Maître Charles Sosthène Holleaux notaire à Château-Porcien

Les biens de François-Xavier Bosserelle sont dans le village de Son (Ardennes) 11 ares 22 centiares à la Noël - -20 ares 46 centiares à la côte de la Marie - -13 ares 46 centiares à Lieu-dit Pourcelet - Le mobiler de l'époux est d'une valeur de 800 francs

Les biens de Jeanne Marie Françoise Véronique, fille de Jean-Louis Thibault , bourrelier à Son (Ardennes) sont de 1560 francs (de l'union de l'épouse avec son premier mari décédé: Jean-Baptiste Lallement), s'ajoute 2 ares 25 centiares de clos lieu-dit la rue Sery, 2 ares 83 centiares de clos lieu-dit de Mazy, 11 ares 22 centiares au nouveau chemin et 13 ares 2 centiares lieu dit La croix Thierry.

La famille Bosserelle réside à Son (Ardennes), distante de quinze kilomètres de La Hardoye, depuis au moins 200 ans, le premier Bosserelle est Antoine Bosserelle (1652-1712), charpentier à Son (Ardennes) de 1701 à 1712, il est l'ancêtre direct de Véronique Zélie Bosserelle. 

Marie-Thérèse Hyacinthe Thibault est l'épouse de François-Xavier Bosserelle. Elle est couturière àSon (Ardennes). Née le jeudi 4 octobre 1821 à Son, fille de Jean-Louis Thibault (1781-1858) et de Marie-Louise Baras (1780-1832). Elle se marie le 10 mai 1842 à Son, elle a cinq enfants: Marie-Clémence Philomène (1843-1903) et Véronique Zélie, deux enfants morts en bas-âge et Appolonius (1844-1898) mort en Guyane.

La famille Thibault est originaire de Givron, à 7 km de La Hardoye, ensuite ils s'installent à Hauteville avant de résider à Son (Ardennes). Nicolas Thibault, laboureur à Givron, y est décédé en 1771. Son fils Pierre-François et son petit-fils Jean-Louis sont bourreliers à Hauteville.